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Historique

Rappel historique

Historique général

Dénommée Société des Pétroles d’Afrique Equatoriale Française à sa création, le 30 juillet 1949, la SPAEF a fait admettre ses actions à la cote officielle le 8 avril 1958.

Devenue SPAFE le 26 février 1960, puis Elf SPAFE en 1968 et Elf Gabon le 18 juillet 1973, la raison sociale de la société devient Total Gabon le 18 septembre 2003 à la suite de la fusion des Groupes Elf et TotalFina. Elle deviendra TotalEnergies EP Gabon le 25 novembre 2021, suite au changement de dénomination de la compagnie TotalEnergies, qui s'ancre dans une nouvelle stratégie, plus durable.

Si la découverte du premier gisement commercialement exploitable date du début de 1956, les premières missions de reconnaissance géologiques du territoire gabonais par des géologues français remontent, elles, à 1928.

Il a, ainsi, fallu près de 20 ans pour dresser la première carte topographique et géologique du Gabon, instrument indispensable sur lequel se sont fondées les équipes d’explorateurs pétroliers qui, depuis 80 ans, contribuent à l’épopée pétrolière du Pays.

Dates clés

Chronologie des mises en production des gisements découverts

1956 -1958 : SPAEF opérateur

4 gisements : Ozouri, Pointe Clairette, M’Béga,Lopez Sud.

1959 -1966 : SPAEF puis SPAFE opérateur

12 gisements : T’chengue, Rembo Kotto, Batanga, Simany, Iligoue, N’Tchengue Ocean, Cap Lopez Nord, Port-Gentil Océan, Anguille Marine, Clairette, Alewana, Animba.

1967 -1972 : Elf SPAFE opérateur

3 gisements : Anguille Nord-Est, Anguille Sud-Est, Anguille Sud-Ouest

Elf SPAFE associé à Shell Gabon Opérateur : 1 gisement, Gamba Ivinga

1973 - 1975 : Elf Gabon opérateur

7 gisements : Torpille, Grondin, Barbier, Doree, Mandaros, Pageau, Girelle

Elf Gabon Associé à Shell Gabon Opérateur : 2 gisements : Totou, Lucina.

1976 - 1980 : Elf Gabon opérateur

7 gisements : Gonelle, Breme, Olende, Port-Gentil Sud, Mboumba, Baliste, Mbya (découvert en 1968)

1981 - 1985 : Elf Gabon opérateur

9 gisements : Ayol, Baudroie (découvert en 1968), Baudroie Nord Marine, Torpille Nord-Est, M’Polounie Est, Konzi (découvert en 1962), Merou, Sardine, Grand Anguille

1986 - 1991 : Elf Gabon opérateur

2 gisements : Coucal, Avocette

Elf Gabon Associé à Shell Gabon Opérateur : 1 gisement : Rabi-Kounga

1992-2002 : Elf Gabon opérateur

7 gisements : Pelican Est, Vanneau, Hylia, Baudroie Nord Marine 8, Mandaros Marine 4, Mboumba 9, Atora.

2003 - 2006 : Total Gabon opérateur

Reprise des études des principaux champs pour en améliorer la récupération.

2007-2014 : Total Gabon opérateur

Redéveloppement du champ d'Anguille.

Les pionniers

Carte ancienne du Gabon

La grande aventure de l’exploration pétrolière au Gabon a commencé en 1928.
M. Antonetti, Gouverneur Général de l’Afrique Equatoriale Française, dont fait alors partie le Gabon, adresse une instruction écrite datée du 8 juin 1928 au Lieutenant-Gouverneur du Gabon. Il l’informe qu’il vient de confier à M. Lebedeff, Ingénieur Géologue à l’Ecole des Pétroles de Strasbourg, la « mission d’étudier les suintements bitumineux du Gabon ». Il attire son attention sur « l’importance de cette étude » et lui demande de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter la mission.

Les premières reconnaissances géologiques sur le terrain se heurtent à l’absence de cartographie précise du sol et du sous-sol du Pays. On ne dispose à l’époque que de cartes de la côte et de l’estuaire du Gabon, de quelques relevés de l’Ogooué et de vagues croquis d’itinéraires.

Difficiles reconnaissances géologiques du terrain

Les équipes de spécialistes vont mettre 15 ans pour réaliser la double carte topographique et géologique du Gabon, instrument précieux paru en 1946. Mais, dès 1929-1930, des indices multiples sont repérés dans plusieurs des régions explorées et un accord, approuvé par Décret du 26 mars 1931, intervient entre la Colonie et l’Office National des Combustibles Liquides, créé en France en 1925, pour la création de la Mission de Prospection des Pétroles de l’AEF (MPPAEF). Sa Direction Technique est confiée à M. Jung, Professeur à l’École Nationale des Pétroles et sa direction locale à M. Lebedeff.

En 1932, M. Jacques-Olivier Haas prend la direction de la MPPAEF, dont les premières recherches ont porté sur l’étude du Rembo-N’Komi, la découverte de l’anticlinal de Madiéla, les reconnaissances de géologie générale et des études géophysiques. L’élan était donné.

Le manque de voies de circulation et l’obstacle naturel constitué par la forêt équatoriale rendent difficiles le travail et la progression des équipes. Il leur faut ouvrir des pistes qui se transforment en bourbier à la saison des pluies. Il faut improviser des ponts de fortune avec des troncs d’arbre pour franchir les marigots. Les « camps », où sont dressés les tentes et bâtiments démontables, ne peuvent être établis que dans des clairières taillées à la machette. Plus tard, un terrain de fortune doit être réalisé pour l’atterrissage et le décollage des avions transportant le matériel et le ravitaillement. L’expédition du matériel trop lourd ou trop encombrant emprunte, pour sa part, la voie fluviale de l’Ogooué.

Aux difficultés techniques rencontrées pour l’exploration vont s’ajouter, bientôt, des problèmes de main d’oeuvre pour l’exploration. Lorsque débute la production pétrolière, Port-Gentil n’a que 15 000 habitants. Faute de main d’oeuvre suffisante sur l’île Mandji et dans les environs, il faut alors faire venir du personnel du Moyen Congo, du Tchad et du Cameroun, le former, l’héberger et le soigner. Ce rôle social est l’une des composantes du développement du Gabon.

Devant l’importance des moyens à mettre en oeuvre, un Syndicat d’Etudes et de Recherches Pétrolières (SERP) est créé en 1934. Son capital est partagé entre le Gouvernement Général de l’AEF, l’Office National des Combustibles Liquides et la Compagnie Française des Pétroles (CFP) créée en 1924 sur décision de Raymond Poincaré, Président du Conseil de la lllème République française 1.

Des "camps" de tentes démontables

Quelques années plus tard, à la suite de la découverte d’un champ de gaz en France, un grand programme de prospection est lancé sur tout le territoire français. La Régie Autonome des Pétroles (RAP) est alors créée.

Dès 1934, un premier forage, est entrepris au Gabon dans les environs du village de Madiéla, à 70 km de la Mission Sainte-Anne. Il commence le 31 mai ; toutefois, 4 mois plus tard, à 445 m de profondeur, « Madiéla Rotary 1 » est interrompu après blocage de l’outil de forage.

 

 

Cet échec va permettre aux pionniers d’en tirer des leçons positives sans que soit altérée leur opiniâtreté. Et c’est l’un desfrères Schlumberger, fondateur de la compagnie de mesures et d’opérations électriques éponyme, qui vint, à l’époque, sur place étudier le diagramme de résistivité des deux cents premiers mètres.

De faibles moyens face à de grandes difficultés techniques

De 1938 à 1940, A. Savornin succède à J-O. Haas à la tête du SERP.

Après la seconde guerre mondiale, la prospection reprend, cette fois, dans la région du lac Azingo et de Mabora où plusieurs forages sont réalisés, mais toujours sans succès.

La multiplicité des indices superficiels d’hydrocarbures (suintements de bitumes, traces d’huile, dépôts d’asphaltes…) incite, cependant, les spécialistes à persévérer.

 

 

En 1947, le géologue V. Hourcq, chargé de faire un rapport sur les recherches pétrolières au Gabon confirme, dans un document très argumenté, que « notre politique de recherches au Gabon permet d’espérer de futures découvertes dans le Pays… ».

Campagne sismique dans la région de l'île de Mandji en 1953

Succédant au SERP, La Société des Pétroles d’Afrique Equatoriale Française (SPAEF) voit, alors, le jour le 30 juillet 1949 afin d’accélérer les recherches. Son capital réunit le Gouvernement Général de l’AEF, le BRP (Bureau de Recherches Pétrolières), ainsi que la Société de Recherches Minières et Coloniales, filiale du BRP. Les recherches s’orientent désormais vers de nouveaux objectifs, dans le bassin intérieur, à l’Est de Lambaréné. Mais, là encore, en dépit de méthodes géophysiques de plus en plus élaborées et de l’emploi d’appareils plus puissants, les sondages se révèlent stériles. Un seul, effectué aux abords de l’Ogooué, fournit une faible production d’huile, malheureusement bientôt tarie.

Il en fallait, à l’évidence, bien plus pour décourager les équipes au travail. Celles-ci reportent leurs efforts sur la partie côtière du bassin, délaissée précédemment en raison de problèmes jusqu’alors jugés insolubles. Et la mise au point d’une technique de sismique fluviale vient les aider à entreprendre une campagne de forages qui permet de préciser la nature du soussol et de déceler, en 1955, des indices prometteurs à proximité de Port-Gentil.

Le 14 février 1956, le puits foré sur la structure d’ Ozouri dans des formations d’argiles silicifiées et fracturées, datant de l’éocène, donne au Gabon sa première production d’huile en quantité commercialement exploitable.

Il aura fallu près de 28 ans d’investissements humains, technique et, bien sûr, financier, d’études, de relevés et de mesures effectuées sur le terrain dans des conditions difficiles, pour parvenir à ce résultat.

Ainsi s’achève l’ère des pionniers se frayant un passage à la machette, à travers lagunes et marécages, de ces hommes dont le courage, la persévérance et l’expérience unique des travaux en zone équatoriale ont permis de préparer une voie nouvelle essentielle, non seulement pour l’économie du Gabon mais aussi pour l’approvisionnement énergétique de la zone franc, fortement pénalisé par la fermeture du Canal de Suez décidée au cours de l’année 1956 par le Colonel Nasser, nouveau Chef d’Etat égyptien.

1 La CFP lancera la marque de distribution « TOTAL » en 1954. Ce nom deviendra celui du Groupe en juin 1991.

Premiers succès

Construction du terminal de Cap Lopez

Le succès appelle le succès.

A peine le gisement d’Ozouri est-il en production que celui de Pointe-Clairette est découvert. D’autres structures encore vont être mises à jour dans la région côtière près de Port-Gentil, de 1956 à 1959 : M’Béga, Cap Lopez, Aléwana, Animba, N’Tchengué. S’ouvre, alors, l’époque des grands ouvrages de génie civil nécessaires à l’exploitation des gisements découverts.

Le terminal pétrolier du Cap Lopez destiné à évacuer la production gabonaise est inauguré dès 1957 :

  • 173 000 tonnes en 1957,
  • 500 000 tonnes en 1958,
  • 1 million de tonnes en 1960.
Le développement de la formation technique

Le pétrole y est amené par chalands et pipe-line. Sa capacité de stockage est, à l’époque, de 60 000 m³ et le chargement des pétroliers se fait par flexibles à proximité de la côte.

Sur le plan de la formation technique, la SPAEF favorise activement l’africanisation de son personnel. Au Cap Lopez, la majorité des soudeurs est d’origine africaine. Dès 1958, des cours de perfectionnement à temps complet sont créés pour les soudeurs.

Ces cours sont à la fois pratiques et théoriques. Parmi les meilleurs éléments, des diésélistes, des mécaniciens et des charpentiers ont ainsi été formés. Pour ces postes, les salaires sont nettement supérieurs aux salaires moyens de l’époque.

Dans le domaine de l’habitat, la SPAEF entreprend également d’importants travaux pour assurer le logement à son personnel africain et européen. Pour les Africains, 800 logements dont 550 pour les travailleurs mariés et 250 pour les célibataires sont construits.

Le chantier de la raffinerie de Port-Gentil

Un système de location-vente est mis à la disposition des ouvriers qui peuvent en dix ans posséder une maison en dur avec un loyer de 4 000 à 5 000 FCFA par mois. D’autres réalisations sont effectuées : une école, un dispensaire, une salle d’hospitalisation à Port Gentil et une salle de passage de 40 lits.

Quelques années plus tard, en 1968, la raffinerie de Port-Gentil entre en service. La décision de l’implanter à Pointe Clairette, au Nord de Port-Gentil, a été prise à Fort Lamy le 11 février 1964 par les chefs d’Etat du Cameroun, de la République Centre Africaine, du Congo-Brazzaville, de la République Gabonaise et du Tchad.

L’objectif est, alors, de couvrir les besoins des Etats de l’UDEAC en traitant le maximum de pétrole brut local tout en donnant un caractère communautaire à l’entreprise. Les 5 états souscrivent 25% des actions de la Société Equatoriale de Raffinage (SER). Le groupe ERAP 17,5%, le groupe CFP-Total 17,5%, le reste des actions (40%) est réparti parmi d’autres sociétés pétrolières qui seront distributrices : BP, Shell, Mobil, Texaco, Petrofina et Agip. La SPAFE fournit à la SER entre 600 et 700 000 tonnes de pétrole brut produit sur les gisements de l’île Mandji. Le Gabon devient, ainsi, un utile fournisseur des pays voisins.

L'histoire récente

Le potentiel technologique et humain en mer...

De 1974 à 1984, Elf Gabon découvre ainsi 26 nouveaux gisements. En 1985, la découverte en association avec Shell (opérateur), du champ « géant » de Rabi-Kounga fait faire un bond à la production pétrolière du pays.

De 1987 (découverte de Coucal) à 1997 (découverte d’Avocette et d’Atora), le Gabon va continuer à voir les efforts de ses pétroliers porter leurs fruits.

Aussi, maintenir un niveau de production satisfaisant est-il le premier des impératifs auxquels les sociétés pétrolières opérant au Gabon se trouvent confrontées. Mais, pour y parvenir, il faut compenser par de nouvelles découvertes et par des gains de production le déclin amorcé des plus anciens gisements.

Les grandes compagnies s’y emploient, en premier lieu Elf Gabon qui, appuyée par le Groupe Elf Aquitaine, met tout son potentiel financier, technologique et humain au service d’un effort renouvelé de prospection, en mer et à terre, dans des zones de plus en plus difficiles.

...comme à terre

En 1997, la production pétrolière du pays atteint un plafond record de 18,56 millions de tonnes, soit environ 135 millions de barils, qui placent le Gabon au 3ème rang des pays producteurs de l’Afrique sub-saharienne, après le Nigéria et l’Angola.

A partir de 1999, la production du Pays commence à décliner. Elle n’était plus que de 11 millions de tonnes en 2007 (environ 89 millions de barils), Total Gabon (qui a succédé à Elf Gabon en 2003) demeurant le 1er producteur du Pays suivi de Shell puis de Perenco, Marathon, Vaalco et Addax. D’autres sociétés, plus récemment implantées, ont racheté certains actifs des grandes compagnies ou de compagnies ayant quitté le Pays.

De nouveaux intervenants, notamment chinois, sud-africains, australiens, canadiens et indiens ont obtenu des permis sur de nouveaux blocs pétroliers et sont actuellement en phase d’études ou de prospection.

Grâce au prix élevé du pétrole, le Gabon a bénéficié ces trois dernières années de recettes pétrolières en augmentation malgré la baisse de la production.

Le pétrole représente aujourd’hui 51% du PIB du Gabon, 85% de ses exportations et plus de 65% de ses recettes budgétaires.

L’union fait la force

Prospection et développement côtiers

A partir de 1959, trois événements essentiels vont donner à la prospection de pétrole au Gabon une dimension nouvelle.

  • Il s’agit, d’une part, de l’association de la SPAEF, en 1959, avec les deux grands groupes internationaux Mobil et Shell, d’autre part, de la prospection du plateau continental sous-marin.
  • L’année suivante, à la suite de la disparition de l’AEF, la SPAEF devient SPAFE le 26 février (Société des Pétroles d’Afrique Equatoriale).
  • Enfin, le 17 août 1960, le Gabon devient officiellement indépendant.

 

Les efforts de prospection et de développement de la production pétrolière se poursuivent. Dans le cadre de l’association avec Mobil, le gisement de Batanga est découvert en 1965.

Le siège d'Elf SPAFE

De loin plus fructueuses, les recherches menées en commun avec Shell dans la région du bassin côtier conduisent, en 1963, à la mise au jour du gros gisement de Gamba d’une capacité de production de 2 millions de tonnes par an, puis, en 1967 à la découverte d’un nouveau gisement, Ivinga, représentant quelque 600 000 tonnes par an.

En décembre 1965, la fusion de la RAP et du BRP, holding de la Société nationale des Pétroles d’Aquitaine (SNPA) donne naissance à l’ERAP (Entreprise de Recherches et d’Activités Pétrolières) qui entre, ainsi, dans le capital de la SPAFE qui, en 1968, deviendra ELF SPAFE (par référence à ELF ERAP).

La mer enfin conquise

Les débuts de l'offshore gabonais

Au cours de la même période, engagée pour son propre compte dans la prospection marine du plateau continental gabonais, la SPAFE découvre en 1962 le gisement d’Anguille , inaugurant ainsi l’offshore gabonais. De structure et de stratigraphie complexes, la zone d’Anguille appartient au système sénonien où l’épaisseur des terrains sédimentaires dépasse 2 000 m et qui, sur terre, rejoint la zone de N’Tchengué.

 

 

 

Mais, les forages effectués sur Anguille sont 5 à 10 fois plus coûteux qu’à terre, nécessitant le transport d’appareils très encombrants, très chers et dont l’acquisition ne peut être envisagée que pour une utilisation de longue durée. Premier gisement marin de la zone franc, la découverte d’Anguille présente un intérêt majeur. Bien d’autres gisements marins sont, alors, successivement découverts : Torpille et Anguille Nord-Est, décelés en 1968 et exploités à partir d’installations marines, ainsi que celui de Grondin (1971), le premier à comprendre une plate-forme d’habitation.

Grondin, première plate-forme avec quartier d'habitation

Ces découvertes démontrent l’intérêt pétrolier de certains objectifs géologiques et mettent en évidence une nouvelle province pétrolière dans l’offshore du sud du Gabon autour de Mbya et de Tchibala. Elles représentent, en outre, des accumulations importantes de réserves récupérables et justifient donc pleinement les efforts accomplis par la SPAFE tout d’abord puis par ses descendantes directes : ELF SPAFE, créée en 1968 et devenue Elf Gabon en 1973 . En 1974, la production de pétrole du Gabon franchit le cap des 10 millions de tonnes, puis elle dépasse celui des 11 millions de tonnes en 1975, 1976 et 1977 . A partir de cette date, elle commence à décliner pour se stabiliser aux alentours de 7 millions de tonnes.